les membres de notre équipe

Valérie Gaudissart : art-thérapeute, autrice, comédienne et metteuse en scène

Après des études théâtrales à Paris III, Valérie se forme, en étudiant les films des autres, au scénario et à la réalisation audiovisuelle. Elle réalise une huitaine de courts-métrages, tous primés en festival et un long-métrage de fiction, sorti en 2012.

Ayant toujours ressenti la nécessité d’allier son travail fictionnel à un travail plus relié au monde social et à ses problématiques, elle monte à Chalon-sur-Saône un long projet de médiations théâtrales pour femmes victimes de violences conjugales. Elle crée la pièce les êtres humaines qui traite de l’intimité de ces violences, et qui tournera trois ans en Saône et Loire. Cette expérience riche et fondatrice lui a donné le désir de se former à l’art-thérapie. Elle est depuis 2017, diplômée de l’Institut de Psychologie de Lyon II et est titulaire du Diplôme Universitaire « Soins Psychiques, créativité et expression artistique ».

Elle a monté en 2018 le spectacle bercer l’enfant manquant, qui traite de la complexité des liens mère/enfant ;  en 2022 parent solo et ses marmots autour de la mono-parentalité ;  en 2023 maintenant il y a, spectacle de chansons autour de la cérébro-lésion ;  en 2024 les emmêlés autour de la jeune aidance ;  et en 2025 empreintes sur le chemin autour de l’exil.

Depuis 2023, elle co-réalise avec Lucie Moraillon un film photographique histoires de transmissions, sur la difficulté des transmissions dans les fermes d’élevage.

Valérie a toujours considéré les rencontres comme étant les moteurs et les prétextes de ses créations, et toujours pensé que son travail devait être pluri-disciplinaire. Elle intervient en tant qu’art-thérapeute, anime des ateliers, adore trouver des nouvelles idées de médiations, de spectacles et quand elle a le temps, écrit des histoires pour ses personnages de fiction. Elle vit depuis une quinzaine d’années dans un petit village de Saône et Loire.

Morton Potash : compositeur, musicien, mime, et danseur

Pianiste, percussionniste, accompagnateur de compagnies et de cours de danse, en France au sein des deux Conservatoires Nationaux Supérieurs et aux Etats-Unis au sein de National Dance Institute, Morton est aussi compositeur et improvisateur. Son style personnel et son approche musicale lui permettent de s’adapter à tout type de danse, de corps, de mouvement et d’univers non-verbal. Il a longtemps été danseur et musicien pour différents chorégraphes, a été formé au mime par Etienne Decroux et a joué dans la compagnie Achille Tonic. Il accompagne aussi les chanteurs et adore écrire des chansons. Sa présence, son rapport ludique aux instruments et sa réactivité musicale lui permettent d’animer des ateliers musicaux, pour bébés, enfants ou adultes.

Morton compose les chansons et musiques des spectacles de Rêver Tout Haut et les accompagne, de manière très vivante, en répétitions et représentations.

Il vit dans un village de Saône et Loire où il a installé son studio de musique.

Marina de Lajudie : coordinatrice une nouvelle page à écrire et les emmêlés (jeunes aidant.e.s)

Titulaire d’une licence en Sciences de l’Education de l’université de Lyon II et d’un Diplôme d’Etat de Conseillère en Economie Sociale et familiale, Marina a travaillé plusieurs années comme Travailleuse Sociale à la CAF du Jura, puis auprès d’adultes handicapés pour deux associations du Rhône.

Elle est installée en Saône et Loire depuis 2008 où, en parallèle de la création et de la gestion de deux gîtes ruraux, elle a exercé comme assistante maternelle pendant une douzaine d’années. En 2018, elle a fait partie de l’équipe créatrice du Festival Boulan’zic à Montmelard dont l’objectif était de présenter des spectacles d’artistes locaux de qualité au cœur d’un monde rural où peu de propositions culturelles existent.

Très sensible au pouvoir de l’art sous toutes ses formes pour toucher, sensibiliser, faire réfléchir, informer, transformer, et grande admiratrice du travail réalisé par Rêver Tout Haut depuis sa création, c’est avec le sentiment de participer à une œuvre utile et nécessaire qu’elle a rejoint l’équipe en 2024 pour coordonner les projets de Rêver Tout Haut, notamment une nouvelle page à écrire et les emmêlés / jeunes aidant.e.s.

Patricia Rigo : art-thérapeute et plasticienne

Après une licence en psychologie à la Faculté des Lettres de Montpellier, Patricia quitte la ville pour s’installer dans un moulin en Saône et Loire. Une rencontre l’amène à découvrir le travail de l’argile dans une poterie artisanale. Sous le regard attentif et les conseils de la céramiste Catherine Vanier, elle s’initie à ce tout nouveau métier. Cet apprentissage suscite le goût de tourner, sculpter ses propres pièces, de participer à des expositions collectives et personnelles, ceci durant quinze ans.

Des lectures réveillent son intérêt pour l’ Art mis au service de la personne dans une démarche humanitaire et de soin.. Elle anime un atelier de modelage à l’argile dans un FAM. Cette expérience conforte son désir de s’inscrire à une formation en Art-thérapie. En 2007, elle obtient son DU dans cette spécialité, délivré par la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Poitiers. Depuis, Patricia exerce avec passion le métier d’ Art-thérapeute auprès de jeunes autistes, d’adultes handicapés, de personnes diagnostiquées Alzheimer ou troubles apparentés. L’activité artistique à dominante Arts Plastiques se partage en séance individuelle ou en petit groupe.Elle intervient dans diverses institutions (IME, Foyer de Vie, EHPAD, CMM) et travaille en équipe pluridisciplinaire. Patricia a d’autres passions qui sont la pratique de la danse contemporaine et de la LSF ( Langue des Signes Française).

Lucie Moraillon : photographe

La photographie est une fidèle et ancienne amie de Lucie. A 9 ans, elle reçoit en cadeau un appareil, puis, encouragée par ses proches et ses rêves, elle chemine et grandit, la photographie à ses côtés. Elle en fait son métier qu’elle apprend à Paris de 2004 à 2007 à l’École Louis Lumière puis auprès de ceux et celles qui l’inspirent et l’aident à trouver, à consolider son approche à elle. Dès le départ ses activités s’articulent autour de trois dimensions complémentaires : son travail personnel, celui de commande et ses ateliers.

Sa photographie est toujours une histoire de rencontres. Elle explore des relations qui se tissent, avec ceux qui la touchent, souvent ceux qui ne font pas partie a priori de son univers, mais qui, grâce à la photographie, le deviennent. Lors des ateliers qu’elle met en place, elle fait émerger des images dans des lieux où elle s’installe un moment; dans un camp de réfugiés palestiniens au Liban, auprès de jeunes des banlieues lyonnaises, dans un petit village égyptien…

Ce qui lui tient à cœur, c’est que chacun trouve ce que la photographie lui permet de vivre “en plus”. Originaire de Dijon, après quelques voyages et quelques années à Paris puis à Lyon, Lucie vit dans un hameau du clunisois. Elle participe en 2017 à la création d’une galerie associative à Cluny, Les Mains Libres, où elle expose ses photographies et continue depuis d’inventer cet espace avec ses amis artistes.

Florian Girard : musicien, parolier, et régisseur

Florian Girard griffonne depuis plus de vingt ans, des poèmes sur un coin de table, des éditos, des dialogues, des chansons dans le train, des nouvelles dans le camion … car il se déplace sans cesse, pour chanter le plus souvent. Il faut qu’il chante, sinon il étouffe. Il faut qu’il bricole des mots, sinon il rouille. Des mots, il en a déposé dans les titres des Trapettistes, de Fred Radix, d’Amélie les Crayons entre autres, et plus récemment d’Alfonce. Des mots ronds, rouges, ravageurs, rugueux, vivants, odorants, rose et tendres comme les fesses d’un babouin, des mots vengeurs, mordants, des mots sans valeur mais jamais sans saveur… Des mots, il en tire du nez de ceux qu’il croise et accueille dans ses ateliers d’écriture, enfants, adultes, professionnels, amateurs, différents, improbables, depuis des années, à leur grande surprise et satisfaction.

53 ans, intermittent du spectacle depuis 25 ans, auteur, compositeur, interprète, musicien, metteur en scène, régisseur, pour différents projets de spectacle vivant… et avant cela des études scientifiques, quelques années d’enseignement. Voilà son parcours en quelques phrases, un parcours de flâneur-bosseur-cueilleur, en zig zag, en liberté !

Sidonie Dubosc : chanteuse, autrice, compositrice

Après des études au Conservatoire de Chalon-sur-Saône, où elle étudie le chant, la danse contemporaine, le trombone et le théâtre, Sidonie s‘oriente vers la chanson française. En 2016 elle crée le groupe La Sido qui a 3 créations et 2 albums à son actif :  Les gardiens de phare en 2016 à partir d’un répertoire sur le thème du voyage et de l’exil ;  Pour tout bagage on a 20 ans en 2021, reprises des chansons de Vian et Ferré ;  Filles de vague ou de ruisseau en 2024, reprises des chansons d’Anne Sylvestre, Colette Magny et Barbara.

Entre 2018 et 2020, elle chante avec les Momitcheta (ensemble polyphonique de chant bulgare), crée le spectacle Cette mémoire des étoiles inspiré de « La folle allure » de Christian Bobin, crée un récital de chansons en duo avec Morton Potash Berceuses pour adultes dont Valérie Gaudissart signe avec elle les paroles. En 2021, elle crée son premier spectacle musical en solo chant/kalimba : Portraits des miens autour des portraits qu’elle a écrit en pensant à ses proches. Au sein de la compagnie La Roue Voilée, elle a participé à la création des spectacles Une chenille dans le cœur et Tu rêvais d’être libre et je te continue avec Flore Simon.  Depuis 2018, elle travaille en tant qu’intervenante, chanteuse et comédienne sur les créations de la compagnie Rêver tout Haut, dans le spectacle sur le lien mère/enfant Bercer l’enfant manquant, dans le spectacle Parent solo et ses marmots autour de la mono-parentalité, En parallèle, la chanteuse propose des ateliers de médiation artistique en EHPAD, en école, en hôpital psychiatrique, en milieu carcéral, auprès de victimes de violences conjugales, de personnes exilées, ou auprès de personnes porteuses de handicap en Bourgogne-Franche-Comté.

Romane Lasserre: marionnettiste et céramiste

Jeune diplômée des Arts décoratifs de Strasbourg à 24 ans, Romane Lasserre explore l’objet et plus particulièrement la céramique dans sa dimension narrative et théâtrale. Pendant 3 ans, elle étudie à l’École Supérieure d’Art de Lorraine d’Épinal spécialisée dans le travail de l’image et de la narration. Elle y cultive différents champs artistiques avec enthousiasme. Que ce soit des formes dessinées, vidéos, installées, animées, écrites ou même vivantes et mises en scène. Imaginer une relation entre le fond et la forme l’a très vite intéressée et petit à petit emmenée vers des envies de formes sculpturales et vers une affection toute particulière pour le travail de la terre et la céramique.

Elle présente pour son DNA, avec une amie, un premier spectacle de théâtre d’objet intitulé Mécanolie, au même titre qu’une installation de sculptures ouvertes et participatives en céramique, tous deux à destination du jeune public. Par la suite, elle monte une nouvelle forme théâtrale avec sa compagnie Ecoutilles : Mon gosier de métal parle toutes les langues, et OIZO, dans lequelles elle fabrique des objets hybrides en céramique. Elle crée et joue depuis 2023 le spectacle Eri, spectacle de théâtre d’objets, et Histoire Taupe Secrète, spectacle de marionnette. Elle rencontre la compagnie La Mâchoire 36. S’ensuit une collaboration artistique foisonnante (interventions artistiques dans différents lieux culturels et théâtre en France, fabrication d’objets de spectacles, résidences…).

Elle anime pour différents publics et notamment au sein de Rêver Tout Haut, des médiations dans lesquelles elle propose son approche du théâtre d’objets et de la marionnette.

Flore Simon: comédienne, metteur en scène, assistante

Formée au Conservatoire du Grand Chalon puis en Master-pro mise en scène et dramaturgie à Paris X, elle assiste divers metteurs en scène entre 2012 et 2018 (Jean-Yves Ruf, L. Fréchuret, V. Thomasset, L. Hamelin, É. Signolet, P. Hoden…) et joue sur différents projets théâtraux. En 2018, elle rejoint la compagnie Les Affranchis en Seine Saint-Denis. De 2019 à 2021, elle est assistante de direction du Studio-Théâtre de la Comédie-Française. 

Depuis 2018, elle travaille en tant que comédienne, dramaturge et metteuse en scène au sein de A nos lisières compagnie (anciennement La Roue Voilée) et dans d’autres structures bourguignonnes (Quintette Alliance, La Chahutte, UnisSons…).

Elle a plusieurs mises en scènes à son actif :  Juliette, suite et fin trop précoce (texte de S. Levey), Prologue (projet scolaire sur l’histoire de la Plaine à Saint-Denis), Un Temps pour nous (projet musical, texte écrit à partir de Roméo et Juliette). Cette mémoire des étoiles (d’après La Folle allure de C. Bobin), Tu rêvais d’être libre et je te continue… (musiques et textes sur les résistances), Une Chenille dans le cœur (texte de S. Jaubertie), Assistance Réincarnation ? Veuillez patienter… Elle anime aussi des ateliers théâtre avec différents publics, enfants, adolescents et adultes.

Flore intervient au sein de Rêver Tout Haut sur différentes médiations et créations de spectacles depuis 2019.

Estelle Bernigal: musicienne, comédienne, compositirice

Elle débute la musique par l’accordéon et dès l’âge de 14 ans, joue dans les bals. Elle découvre la composition et compose des pièces pour plusieurs spectacles et compagnies “Yeyette”, comédie musicale de Alain Chambosse, “Labora” de Jean Michel Debarbat – Cie Lug, Et pour une dizaine d’albums C.D.

Elle chante, joue de l’accordéon, de la clarinette et de la flûte au sein de plusieurs formations de chanson française et de musique traditionnelle : “Les Trapettistes” pendant 10 ans, “Le Petit Cruq”, “Tandem”, “Ça tient chaud Nougaro”. Elle anime des ateliers musicaux auprès des plus jeunes (R.A.M, crèches) mais aussi des plus âgés avec son accordéon (EPHAD).

Passionnée de pédagogie, elle obtient en 2014 un Diplôme d’état de professeur de musique et enseigne dans diverses écoles de musique dont celle du Grand Charolais. En 2017, elle rejoint la Compagnie “A tirelarigot” au sein de laquelle elle jouera plusieurs spectacles pour enfants au côté de Christine Laveder “Hola l’eau là”, “Haut les branches”, “Ohlala l’arbre” “Tutti Frutti et peau de banane” et créera le spectacle “Vent du voyage” à destination des tout-petits. Le clown et le jardinage sont ces passions. Elle s’est installé depuis 20 ans dans un petit village de Saône et Loire.

naïma ferré : danseuse, psychomotricienne

Danseuse contemporaine, Naïma Ferré explore les liens entre le corps et l’esprit, ou comment habiter un corps, que ce soit au travers d’une pratique intensive de chorégraphie instantanée solo, d’un travail de recherche approfondi sur l’activité de modèle vivant, ou encore par le biais de la pratique de la danse du tournoiement.

Naïma collabore pendant de nombreuses années avec divers danseurs, chorégraphes, metteurs en scène et musiciens (Jean-Philippe Naas, Isabelle Schad, Bazar Andalus, Marina Abramovic, Joan Jonas, Judith Hummel, etc.). Mue par le désir d’ouvrir des espaces intérieurs chez elle comme chez les autres, elle partage tout au long de son parcours ses recherches et connaissances lors de divers ateliers pour adultes comme pour enfants.

Après un long passage à Berlin, Naïma revient en France en s’immergeant cette fois-ci dans le domaine de la thérapie. Elle obtient alors son D.E. de Psychomotricité en 2022. Naïma exerce aujourd’hui en tant que psychomotricienne en institution et construit en parallèle de multiples ponts entre le soin et la danse, notamment auprès de la Cie Strates et de l’Association Rêver Tout Haut. Elle est installée dans le clunisois.

Magali Ringoot : musicothérapeute en cours de formation

C’est à l’âge de 6 ans que Magali commence à jouer du piano et à découvrir le plaisir de jouer de la musique (ou jouer avec la musique ?). Diplômée de Sciences Po Paris en sociologie et communication, elle se consacre pendant plus de 20 ans à diverses causes écologiques en tant que coordinatrice de projets en ONG et continue, à côté de son métier, à cultiver son jardin musical. En plus du piano, elle apprend l’accordéon chromatique. C’est avec le chant en groupe, en particulier le chant spontané et les chants en cercle, que Magali développe un rapport à la musique plus intuitif, plus libre. Elle se forme à la pédagogie du rythme inspirée de la batucada « O Passo » avec son fondateur, Lucas Ciavatta, à l’éveil musical avec l’ADEM. Au fil des années, elle collecte divers chants du monde lors de stages, en particulier des chants « afropéens » auprès d’Anita Daulne (ex Zap Mama).

Animée du désir de transmettre et de vivre davantage la musique en partage, Magali fonde l’association culturelle « La Marmite » en 2013 à Cluny. Elle y donne des cours de piano, des ateliers de chants du monde et d’éveil musical jusqu’en 2018. Convaincue que nous sommes tous musiciens, Magali a à cœur de rendre la musique accessible à tous. Elle mène différents projets participatifs d’action culturelle avec des artistes et habitants du territoire (fête de la solidarité, carnaval, festival de la transition écologique, …).

L’animation d’ateliers auprès de personnes en situation de handicap en 2014 et 2015 la conforte dans son désir d’explorer la dimension plus thérapeutique de la musique, la musique qui relie à soi et autres. C’est ensuite naturellement vers la musicothérapie, véritable pratique de soin des troubles de troubles de la communication relationnelle et affective, que Magali se tourne. Elle est actuellement en cours de formation à l’Atelier de Musicothérapie de Bourgogne (un des 3 centres reconnus par la Fédération Française des Musicothérapeutes).

Tahía Strika: céramiste

Tahia Strika née au Chili en 1988, elle a entamé ses études supérieures à l’Université de Concepcion, au elle a fait une licence en Pédagogie en Art. Puis elle arrive en France en 2013 pour poursuivre un Diplôme de Métiers d’art Céramique à Antibes.

Installée avec un collectif de céramistes (La Fourmilière) dans la campagne bourguignonne depuis 2016, sa voie artistique se construit autour de ses lubies enfantines : biologie, taxidermie, entomologie.

Elle développe ainsi autour de son œuvre des concepts liés aux sciences naturelles : les écosystèmes, la collection scientifique, l’anatomie, la relation entre l’être humain et la nature, le tout chargé d’influences des cultures précolombiennes et natives d’Amérique Latine, là où elle a grandi.

Elsa Trouche

Après plusieurs années à naviguer dans les eaux tumultueuses de la psychiatrie en tant qu’infirmière, Elsa quitte le navire. Changement de cap !

Son périple la verra se former en clown en milieu de soin par Clown Z’hôpitaux à Roman-sur-Isère pour enfin dévier gentiment mais sûrement vers le théâtre qu’elle pratique en tant qu’amatrice. Diverses expériences de stages et de formations l’amèneront à hisser la voile et en faire son métier.

Elle est co-fondatrice de la Chahutte, association clunisoise d’éducation populaire, où elle y pratique le théâtre-forum et le playback théâtre. Elle s’est également formée en Relation d’Aide par le Toucher, pratique thérapeutique et corporelle qui lui a ouvert les yeux sur le rapport au corps et son influence sur nos relations interpersonnelles, et inversement. Parallèle qu’elle aime faire avec sa pratique théâtrale où le corps et les émotions sont pour elle avant tout au service d’un texte, d’une histoire…et où la relation à l’autre soi ne cesse de se tisser et de s’étoffer.

Marie Quentrec

1977 : premier bonhomme têtard. Marie a 3 ans et bénit sa maman qui lui a donné son premier feutre.

1980 : entrée au CP, Madame Lalia lui apprend à lire. Qu’elle en soit éternellement remerciée. Marie adhère de ce pas au club des « enfants qui lisent en douce sous la couette avec une lampe de poche alors qu’il faudrait se coucher». Un soir, sa sœur lui demande de lui lire une histoire. Mais Marie a vraiment la flemme alors elle prend son ardoise véléda, et pour la première fois de sa vie elle va « dessiner une histoire ». L’odeur des feutres donne un peu mal à la tête, mais le principe de raconter en images lui plaît bien.

1992 : après quelques années passées sur les bancs de l’école à hésiter entre sciences et lettres, Marie entre finalement aux Arts décoratifs de Strasbourg, dont elle ressort diplômée en illustration.

Depuis, Marie dessine, écrit et raconte, en livres, en jeux, en affiches, et parfois même en pochettes de CD (ah, tiens donc, les Trapettistes ici aussi…). Elle joue avec les mots, et les crayons, la peinture, les matières, les volumes… Et puis elle rencontre des gens, plein, des très très très mini-petits jusqu’aux très grands. Et avec eux elle invente des histoires qui racontent leurs mondes.
Plasticienne, illustratrice, conteuse, autrice, elle propose et partage ses morceaux d’idées et ses bouts de ficelle pour les aider à inventer.

Laure Cambie

Peintre et diplômée de l’école des Beaux-Arts de Saint-Etienne, Laure vit et travaille à Cluny.

Étudiante dans les années 2000, alors que la tendance était à la vidéo et à la performance, elle s’interroge sur la manière d’aborder la peinture, sur le lien entre la peinture classique et contemporaine. La découverte de la peinture primitive flamande et vénitienne lors d’un voyage scolaire à Venise l’amène à se tourner vers la couleur et la lumière.

Une fois son diplôme en poche et après avoir été l’assistante de l’artiste Myriam Méchita à la Galerie de Noisy le Sec et participé à la création d’expositions au MAC VAL à Vitry-sur-Seine, Laure s’aventure 4 mois en Amérique du Sud avec ses carnets de croquis et ses crayons. De retour en France, elle produit des peintures en résidence à l’École Municipale d’Arts Plastiques de Mâcon pendant 3 ans puis à son atelier à Cluny depuis 2013.

Elle a participé à des expositions collectives au Musée d’Art Moderne de Saint Etienne, à Norwich en Angleterre, à Overijse en Belgique, à la galerie Françoise Besson à Lyon… Également à des expositions personnelles à Paris pour un showroom, au Hangar 717 à Villefranche-sur Saône, à la galerie Mary-Ann à Mâcon…

À partir de 2010, elle intervient dans les écoles et autres institutions. Depuis 2018, elle anime des stages et des cours hebdomadaires de peinture et de dessin dans son atelier pour les adultes et les enfants. Elle a accompagné une séniore à domicile avec un handicap en proposant des séances hebdomadaires d’art thérapie pendant 3 ans. Elle intervient ponctuellement dans des musées pour des animations ou des créations artistiques. En 2024, un partenariat avec ses élèves adultes et le musée d’Art et d’Archéologie de Cluny a permis la réalisation pour l’exposition, Cluny, les Abbés du roi, d’une grande tapisserie en linogravure d’après les motifs de l’Hôtel de ville.

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