parent solo et ses marmots


spectacle sur le thème de la monoparentalité

affiche, pour toute renseignement contacter  07 69 29 53 27, revertouthaut@gmail.com

©Frédéric Dechelotte
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©Lucie Moraillon
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photo sortie de résidence 25/09/2022 ©Piero Dubosc
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Qu’est-ce que cela fait vivre, qu’est-ce que cela fait traverser d’être parent solo ? D’avoir l’entière responsabilité de ses enfants, dans le présent et dans l’avenir ? Quelle énergie, quelles organisations faut-il déployer pour l’assumer ? A quelles questions faut-il répondre, à quelle pression faut-il faire face ? De la mono-parentalité subie à la mono-parentalité assumée et revendiquée, bien des aspects de cette nouvelle façon de faire famille sont abordés. Joies, galères, déceptions, abandons, et autres inattendus et cadeaux du quotidien !

«Parent solo et ses marmots» mêle textes et chansons, met en scène la formidable énergie des familles mono-parentales, partage les difficultés de certaines situations, et est joué par des comédiennes professionnelles, et des mamans solo qui montent pour la première fois sur scène.

Le spectacle est né d’ateliers de création et de partages de témoignages, mené par Rêver Tout Haut depuis mai 2019, en partenariat avec la Ville de Saint Marcel, le Centre Social l’Orange Bleue et la CAF 71. Il a été créé en juin 2021 au Réservoir de Saint Marcel (71) partira en tournée à partir de 2022 en Bourgogne Franche-Comté et Auvergne-Rhône-Alpes.

Avec Aïcha Broutin, Sara Lahrizi, Ghizlane Harrak, Sidonie Dubosc, Flore Simon, Valérie Gaudissart et Morton Potash.

Nous contacter au 07 69 29 53 27, ou revertouthaut@gmail.com pour devis et conditions techniques.

Dans la presse :

  • ● Info Chalon: entretien avec Valérie Gaudissart par Sonia Blondet Rodríguez
  • ● JSL: Le reservoir rouvre avec un vrai sujet de societé

    «Sara, Ghizlane et Aïcha, mères de familles monoparentales, vont, après pratiquement deux ans de répétitions, présenter la création de Valérie Gaudissart, qui s’est inspirée de leur histoire ainsi que d’autres témoignages pour les mettre en scène. Assistées de comédiens professionnels, ces femmes risquent de surprendre le public en dévoilant la vie de tous les jours d’une mère de famille monoparentale.
    – Une vraie thérapie
    Lorsqu’on leur demande pourquoi elles ont accepté de témoigner et de se dévoiler sur scène, elles sont unanimes pour dire que «c’était une chance, une force» et que d’avoir révélé leurs galères leur a permis de reprendre confiance en elles. Elles se sentent complètement déculpabilisées. Aujourd’hui elles ont évolué et sont sorties de l’isolement qui était le leur auparavant.
    Annulée par deux fois, en mars et novembre, en raison de la crise sanitaire, la pièce Parent solo et ses marmots sera donnée jeudi 10 juin, pour la réouverture du Réservoir.
    PRATIQUE Rendez-vous jeudi 10 juin à 14 h 30 et 20 heures. Réservation au 03.85.42.46.27. Tarif: gratuit à 14h, 3€ à 20h.»

Extraits :

«Je ne dirais pas que je me suis sacrifiée mais... je pense que j’aurais pu faire beaucoup plus pour moi si je m’étais accordé plus de liberté. Même les faire manger à la cantine, je ne me l’accordais pas, je les faisais manger tous les midis à la maison, ça m’a clouée sur place en fait. Je crois que je voulais être parfaite.»
«Je me dis que les couples qui sont restés ensemble ont de la chance, car ce doit être chouette d’avoir des souvenirs partagés. Là je suis seule à me rappeler de ce qu’on a fait avec les enfants, quand ils avaient 5 ans, on a fait ci, on a fait ça. Je n’ai personne avec qui partager ça.»
«Et alors aujourd’hui mais je savoure ! y’a plus personne pour me réveiller en pleine nuit, je suis bien ! je suis peinarde ! quand on n’est pas parasité par quelqu’un, qu’est-ce qu’on a la patate ! C’est vrai, qu’il faut pas lâcher la barre quand on est seul avec ses enfants, mais y’a une solution à tout. Et c’est de l’énergie puissance 10 qu’il faut !»
«Moi, ma vie, je l’ai mise de côté, j’ai plus pensé à moi en tant que femme. J’ai anesthésié cette partie là de moi. Parce que j’avais l’interdiction de flancher et j’avais l’obligation de répondre à tout.»
«Et sur les formulaires administratifs, «femme isolée» mais c’est violent comme terme !Les gens te voient comme une pauvre fille ! Mais non  ! Moi j’ai choisi mon statut mais c’est la société qui ne l’accepte pas, je ne suis pas un cas social ! C’est pas une obligation d’avoir une famille, une vie à deux, et tu vas pas te priver d’avoir un enfant parce que t’as pas de bonhomme dans ta vie !»
«Moi, je fais pas le deuil de ma famille, je sais pas si je le ferai un jour, faire famille à trois, pour moi, c’est compliqué, j’ai l’impression que c’est bancal, qu’il manque un pied. Je pense que j’avais fantasmé la famille idéale.»
«Le premier sentiment que j’ai eu quand je suis partie, ça a été un sentiment de liberté, limite un sentiment de bonheur. La liberté je l’ai toujours mais maintenant je dirais que la balance penche plus du côté des emmerdes. Moi je suis seule avec mes enfants, mais dans le sens profond du terme, dans la solitude.»
«Au début de la séparation, j’avais honte, j’avais honte de l’échec et je me disais il y a un manque dans la maison. Nous ne sommes plus deux qui formons un couple. Nous sommes 1 moins 1, et 1 moins 1, ça fait zéro, je suis zéro. Alors que non, je suis le pilier, je tiens tout à bout de bras, je ne suis pas le zéro, je suis le pilier !

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